Inspiration matières: Automne/Hiver 2025
L’automne fait basculer la lumière.
Elle devient rasante, dorée, parfois froide. Elle s’attarde sur les matières, révèle les surfaces, s’éteint plus vite.
C’est la saison où l’on aime être chez soi.
À cette période, j’ai envie de densité, de matières habitées, de lumières tamisées.
Des espaces qui respirent le calme, la chaleur, la profondeur.
Ce moodboard traduit exactement cela : un monde intérieur entre ombre et éclat.
Le cuivre patiné
Sur le mur, dans la cuisine, il se teinte de vert-de-gris.
Sous la lumière, il devient doré, presque liquide.
Le cuivre vieilli n’a rien de figé : il vit, il se transforme, il capte le temps.
Ce que j’en retiens : un métal vivant, noble par son imperfection.
Le foyer de faïence
La chaleur du foyer mise en valeur par de la faïence sombre en relief.
Un feu qui anime la pièce, la pierre qui en garde la trace.
Cette dualité, rugueuse et lumineuse, est l’essence même de l’hiver intérieur.
Ce que j’en retiens : la tension entre chaleur et froideur.
Les textures minérales
Enduits profonds, escaliers sculptés dans la masse : la matière devient mouvement.
Elle capte la lumière, la fait glisser. La résine noire des marches guide et accompagne la force du mouvement.
Ce que j’en retiens : le mur comme peau sensible.
Les velours sombres
Des rideaux profonds, des drapés qui absorbent la lumière, des plis denses qui dessinent des alcôves.
Le velours prune ou brun, donne au lieu une sensualité silencieuse.
Ce que j’en retiens : la matière comme abri.
Les carreaux anciens
Leur géométrie structure l’espace, guide le regard, inscrit la marche dans le lieu.
Un damier burgundy patiné, une tomette irrégulière, une mosaïque discrète : ces sols ne sont pas seulement un décor, ce sont des paysages silencieux.
Ce que j’en retiens : Le sol comme mémoire et mesure du temps.
Les reflets vieillis
Miroirs fumés, oxydations, verres teintés : la lumière ne se reflète plus, elle se diffracte, se trouble, devient atmosphère.
Ce que j’en retiens : le mystère comme élégance.
Le bois sombre
Dense, tactile.
Le bois n’est pas décoratif ici, il est l’ancrage et la structure qui évoque la chaleur feutrée, la confidence.
Le bois permet au bar de devenir un écrin luxueux.
Ce que j’en retiens : la présence qui permet.
Suspensions Impératrice, Opium, Tibet
de chez Forestier Paris
Miroir Belles personnes VIII
fait par le designer français William Guillon
Bougeoirs Etoiles filantes
de chez Galerie Paradis
Les métaux profonds et la lumière artisanale
Fer forgé, laiton patiné, suspensions sculpturales : le métal devient dessin dans l’espace.
Il dialogue avec la lumière sans la dominer.
Ce que j’en retiens : la ligne comme geste.
Les visuels présentés illustrent des ambiances, références ou créations générées dans le cadre de la recherche architecturale de l’agence.
